tarologie
Les plus anciennes cartes de tarot connues aujourd'hui ont été peintes pour la famille Visconti[réf. nécessaire].
Le tarot dit « de Marseille » désigne un ensemble de cartes à enseignes (ou couleurs) « latines » qui ont la particularité de posséder une cinquième suite de vingt-deux cartes décorées d'images allégoriques spécifiques. Depuis la fin du xviiie siècle, il est associé à la Taromancie (cartomancie utilisant le tarot). L'appellation « tarot de Marseille » ne se rencontre pas avant 1859 sous la plume de Romain Merlin2, elle est utilisée ensuite par Papus3, puis elle est popularisée à partir de 1930 par Paul Marteau qui choisit d'intituler son tarot destiné au marché de la cartomancie Ancien Tarot de Marseille.
L'expression « tarot de Marseille » désigne dans son acception plus restreinte un type graphique de jeux de tarot bien particulier, version francisée d’un modèle italien (sans doute milanais), probablement apparu à Lyon au xvie siècle[réf. nécessaire] et qui s'est répandu ensuite dans les zones françaises où étaient produits les tarots. Le type dit « tarot belge à couleurs latines » (ou « Rouen-Bruxelles ») a coexisté en France (avant de passer en Belgique) au xviiie siècle. (Le « Tarot bruxellois », indiqué par une source allemande de 17724, désigne les tarots à couleurs françaises faits à Bruxelles.)
Le tarot de Marseille n’est pas né à Marseille, où l’on ne fabrique de cartes à jouer que depuis 1630.
Le tarot dit « de Besançon » est une variante du tarot de Marseille, née probablement à Strasbourg au début du xviiie siècle et où deux cartes, la Papesse (atout II) et le Pape (atout V), sont remplacées - en général par