Tartuffe - commentaire composé
Molière est un célèbre auteur du XVIIe siècle; il a écrit de célèbres œuvres telles que L’Ecole des femmes (1662), Le Misanthrope (1666) Les fourberies de Scapin (1671)… mais aussi le Tartuffe (1669) dont nous allons étudier la scène finale. Molière propose à travers cette pièce une critique de la fausse dévotion à travers son personnage éponyme. Son oeuvre a d'ailleur été censurée pendant cinq ans avant qu’il puisse la jouer publiquement. En effet, c’est le 12 mai 1664 que Molière donna la première représentation du Tartuffe au château de Versailles. Cette dernière a été fortement accusée par les dévots. Finalement, c’est en 1669 que sa pièce fut enfin publiée au public. Face à l’emprise de plus en plus croissante dont Tartuffe jouit sur la famille d'Orgon, bourgeois l'idéalisant, le clan opposé au faux dévot décide d’agir. Grâce à un stratagème d’Elmire, le vrai visage de Tartuffe apparaît aux yeux d’Orgon. Seulement, il est trop tard, le maître de famille a déjà fait donation de ses biens à cet imposteur. Tout semble arrêté, la situation vire à la tragédie.
Nous avons ici la scène finale qui passe par la réunion de toute la famille comme dans la scène d’exposition. Ce dénouement va se conclure grâce à l’intervention de l’exempt qui représente le roi.
Nous allons nous pencher sur la problématique suivante, à savoir « en quoi cette scène relève-t-elle du dénouement? ».
Ce dénouement peut être perçu sous plusieurs angles. C’est avant tout un dénouement politique. Comme nous l’avons déjà énoncé, ce passage est avant tout diplomatique, il s’agit pour Molière de sauvegarder ses intérêts avec le Roi Soleil.
Ce dénouement est aussi traditionnel, le traître est démasqué et Marianne va pouvoir épouser Valère. Les paroles de l’exempt sont donc capitales pour amener une fin heureuse à la pièce, ainsi L'exempt joue le rôle de "deux ex machina" "Dieu hors de la machine", ou même de « Rex ex machina »,