Le Maroc souffre depuis plusieurs années déjà du statut de dernier de la classe en question d’éducation. Le rapport mondial de suivi de l’éducation publié par l’UNESCO au début de l’année 2014 établit un classement qui situe le Maroc à la 143e place sur 164 pays. Une déshonneur pour un pays qui enchaîne les changements dans ce domaine et y consacre aujourd’hui encore près de 5,4% de son PNB. Comme l’aurait dit le disparu El Mehdi BenBerka : « l’Education n’est pas une priorité, c’est La priorité ».
Nul ne peut nier l'impacte de la scolarité sur la personnalité de l'enfant, d'où l'importance de la prise en considération de ce facteur dans la délinquance .
Il y’a une absence d’activités ludiques. Les infrastructures sont dans un état pitoyable : le manque de ressources, les infrastructures détériorées et les bâtiments sales et vieux, le manque de fournitures et d’équipements, les classes surchargées, les élèves indisciplinés voire agressifs. A part un terrain qui fait office de toutes les activités sportives à savoir football, handball. L’élève finit par trouver l’école fatigante ! La violence commence à s’installer faute de manque d’activités ludoéducatives. Les programmes trop chargés finissent par monopoliser même le temps des loisirs de l’élève. Coups, insultes font partie du quotidien. Un adolescent qui poignarde son professeur, un parent qui agresse un surveillant...
Bien qu'officiellement, les jeunes soient obligés d'être scolarisé jusqu'à 16 ans, la majorité quitte le système bien plus tôt: Manque de transport dans les villages, drogue , nécessité pour la famille que le jeune travaille (agriculture, pêche, élevage...), manque de qualification des professeurs , manque de place dans les écoles ce qui donne des jeunes diplômés chômeurs grévistes , des jeunes inoccupés drogués et des voleurs à la petite semaine qui sont en passe de devenir des délinquants de grandes envergures .
La famille est le premier agent de socialisation de l’enfant. Des parents qui