Td: la place de la femme
Certaines femmes ont pu écrire la Déclaration des droits de la Femme, et de la citoyenne. Si la révolution reconnait la personnalité civile de la femme, ses droits ne sont pas encore reconnus.
Les hommes eux, qu'ils soient hommes politiques, philosophes ou médecins, réaffirment l’infériorité naturelle de la femme, mineure à vie, dont la place est naturellement au sein de la famille dominée par le mari.
C'est la philosophie du Code Napoléonien, aggravé par l'alliance entre l'Église et la Restauration (1815-1830).
Il ne permet pas d’amélioration du statut de la femme. Nuls droits politiques ou civils ne lui sont accordés. La femme reste un être mineur placé sous l’autorité de son mari ou bien de son père lorsqu’elle n’a pas accédé au rang d’épouse. Ses droits et ses devoirs restent encor très spécifiques :
- Elle n’a aucun droit sur l’administration des biens communs, ne peut avoir un métier sans l’autorisation de son mari.
- Elle ne peut pas disposer ni gérer ses biens personnels et ne peut accomplir aucun acte juridique.
- Elle se doit avant tout d’être mère et épouse.
- Elle souvent considéré comme « un ornement » qui se doit de charmer son entourage par sa beauté et son esprit.
- Il lui est (par exemple) interdit de porter le pantalon sans autorisation spéciale.
- Dans son rôle de mère, la procréation doit être l’une de ses principales préoccupations.
- Elle ne détient aucun droit sur ses enfants, toute l’autorité revient au père.
- Le divorce légalement possible depuis 1792 ne peut pas être demandé par la femme. Même dans l’infidélité la disparité du couple est présente, car si les époux se doivent fidélité, le mari est