Le statut des femmes au maroc
La femme marocaine a acquis, en quelques années, plus de droits qu’elle n’en a eus des siècles durant. Elle est placée, depuis l’avènement de SM le Roi Mohammed VI, au cœur même du nouveau projet de société. Un acte audacieux marque le début de ce que l’on peut appeler, à juste titre, une révolution. Premier acte de cette révolution, le mariage de SM le Roi avec SAR la Princesse Lalla Salma, une «fille du peuple», célébré le 12 avril 2002, en public et dans la pure tradition populaire.
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Le statut des femmes marocaines était nettement plus défavorable que dans d'autres pays du Maghreb. Il reste fondé sur l'obéissance et la tutelle. Cet immobilisme était perçu comme l'un des grands échecs du gouvernement Youssouffi et du début du règne du roi Mohammed VI.
Actuellement, la femme est devenue – presque – l'égale de l'homme. Grâce à la volonté de Mohammed VI, aux pressions des « modernistes » et sans heurter les religieux, un nouveau code de la famille a été adopté par le Parlement depuis février 2004.
Les 11 points de la réforme
Coresponsabilité - La famille est placée sous la responsabilité conjointe des deux époux et plus sous celle exclusive du père. La règle de « l'obéissance de l'épouse à son mari » est abandonnée.
Tutelle - La femme n'a plus besoin de tuteur (wali) pour se marier, ce qui était obligatoire dans l'ancien texte.
Âge du mariage - Il est fixé à 18 ans pour la femme (au lieu de 15 ans actuellement) et pour l'homme.
Polygamie - Elle est soumise à des conditions qui la rend quasiment impossible.
La femme peut conditionner son mariage à un engagement du mari à ne pas prendre d'autres épouses. Le mari a besoin de l'autorisation du juge avant d'épouser une seconde femme.
Mariages civils - Les mariages faits à l'étranger sont reconnus par la nouvelle moudawana, à condition que deux témoins au moins soient musulmans.
Répudiation - Elle sera soumise à