Tdr celsida
I/ Contexte et justification
La plus grande richesse d’une administration fût elle publique ou privée, est incontestablement les hommes car, c’est eux qui sont la cheville ouvrière, l’épine dorsale de toute administration. Ils constituent le baromètre qui renseigne le mieux sur l’état d’une administration. C’est dire donc que plus une administration compte en son sein, des ressources humaines compétentes, expérimentées et jouissant d’une parfaite santé, mieux, elle se porte en termes d’efficience.
Seulement, de 1990 à 2005, la situation socio-économique et politique de l’administration togolaise était, à cause de la rupture de la coopération avec les Partenaires Economiques et Financiers (PTF) pour déficit démocratique, fort déplorable.
Au surplus, les ressources humaines ont, du fait de cette crise socio-économique et politique et surtout de l’impact des Programmes d’Ajustements Structurels (PAS), connu une diminution drastique en termes d’effectifs. Cette baisse des ressources humaines est aggravée par le fait que le mal du siècle qu’est le VIH/SIDA, se propage dans des proportions inquiétantes, dans le monde entier et particulièrement dans celui du travail.
En effet, en décembre 2003, l’évaluation de l’épidémie du VIH/SIDA dans le monde par le BIT, a permis de compter plus de 42 millions d’individus dont plus de 25 millions de travailleurs atteints de cette maladie. 95% des personnes infectées vivent dans les pays en voie de développement dont le Togo. En cette même année, il y a eu 5 millions de nouvelles infections.
Il s’ensuit que l’infection à une échelle exponentielle du VIH/SIDA, ne laisse aucun gouvernement indifférent. Elle interpelle au premier chef, les gouvernements des pays en développement qui se doivent d’élaborer une politique nationale de lutte contre cette pandémie.
Prenant le problème à sa mesure et s’inscrivant dans un contexte de crise socio-économique et politique qui a eu des répercussions tous