Techniques d'enquête
Ont pour ambition d’expliquer ce que les acteurs font en fonction de ce qu’ils sont, et non pas ce qu’ils disent de ce qu’ils font. On est dans la volonté d’expliquer les phénomènes sociaux, de las traiter comme des choses. Cette ambition se concrétise dès « le suicide » dans l’outil de la sociologie durkheimienne que sont les variations…. Logique explicative des chiffres, objectivation qui met a jour des facteurs sociaux qui ne sont pas perceptibles par la conscience des individus (KOFFMANN et DE SINGLI sur les rencontres amoureuses).
Il y a une continuité fondamentale entre qualitatif et quantitatif : on ne peut pas faire un questionnaire sans connaitre l’objet, ce qui se fait par une étude qualitative. On ne peut être un bon quantitativiste si on n’a pas une connaissance qualitative approfondie du domaine étudié. On doit poser des questions pertinentes mais aussi n’omettre aucune réponse possible. Aujourd’hui dans la sociologie constructiviste, il y a une sorte de réconciliation, mais le questionnaire a aussi évolué. Il est aujourd’hui admis comme moyen de recueillir des représentations par questions ouvertes.
La quantification consiste à créer des bases de données répertoriant des faits sociaux observés sur le terrain, à les exploiter à l’aide d’un logiciel de statistique puis les interpréter. L’appareil d’Etat fournit les données (données) ou sinon on peut se servir des données que l’on construit soit même à l’aide de questionnaires. Dans les deux cas le terme « données » est trompeur. Parce qu’on perd de vue une opération de construction et des opérations intellectuelles. Il faut s’en souvenir au moment de l’interprétation (prudence méthodologique). On doit toujours faire une sociologie des catégories utilisées par ex par la statistique d’Etat qui objectivise très bien les éléments mais a du mal à les actualiser.
Les données de cadrage : mesure du phénomène en toile de fonds et qui vont être utilisées en seconde main par le