tectonique des plaques et gisement d'hydrocarbure dans le bassin parisien
Problématique : En quoi l’histoire géologique du bassin parisien, dans un contexte de tectonique globale, a permis la présence de gisements d’hydrocarbure en Seine et Marne ?
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Piégeage des hydrocarbures
La présence de faille limite l’étalement horizontal des hydrocarbures et permet donc leur concentration au niveau du puits de Coulommes. De plus, les hydrocarbures sont piégés par un système de trois couches entassées : la roche mère très poreuse composée essentiellement d’argile permet la remontée des hydrocarbures dans la roche réservoir
(durant le Lias), la roche réservoir faite de calcaire et riche en débris de coquillage qui concentre les hydrocarbures (durant le Dogger), la roche couverture qui est une couche épaisse imperméable formée de Marne. Elle bloque l’ascension des hydrocarbures vers la surface et assure leur rétention au niveau de la roche réservoir (durant le Malm). Ainsi le piégeage des hydrocarbures se fait horizontalement et verticalement.
Formation de la matière organique
Au début du Jurassique (Lias), le bassin parisien se situait sur une mer peu profonde garantissant une température et une luminosité (photosynthèse) suffisante pour la vie des végétaux
(matière organique). Ces conditions, ajoutées à l’enrichissement de l’atmosphère en CO2 grâce à un volcanisme de dorsale et de points chauds proéminant, ont favorisé leur développement (notamment le phytoplancton). Mer peu profonde
Dorsale
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Le puits de Coulommes situé à 1750 m de profondeur possède des hydrocarbures puisque ceux ci se forment à partir de 1500 m. En effet, les matières organiques se dégradent tout d'abord en kérogène (contenant que du carbone et de l’hydrogène), puis en différents hydrocarbures en fonction de la température atteinte et donc de la profondeur.
Accumulation de la matière organique
Le milieu est pauvre en oxygène et empêche donc la