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En un peu moins d'un mois, le sport a été doublement mis à l'honneur par les Nations unies en tant que vecteur d'éducation, de santé, de développement et de paix. Aujourd’hui le sport permet de s'imposer comme un outil pertinent dans les politiques de développement. La Déclaration adoptée lors du 2e Sommet du Conseil de l'Europe à Strasbourg le 10 octobre 1997, dans laquelle les chefs d'Etat et de gouvernement des quarante Etats membres ont reconnu le «rôle du sport comme moyen de favoriser l'intégration sociale, en particulier chez les jeunes».
Le sport est un outil d’intégration privilégié parce qu’il porte naturellement en lui les valeurs de respect, de tolérance, d’effort. L’apprentissage des règles sportives coïncide avec l’apprentissage des règles citoyennes. Le sport peut enlever tous préjugés envers la race, l’âge, le sexe, la validité.
« le mélange noir/blanc dans le football, le coureur de plus de 60 ans dans un marathon… ».
Pratiquer un sport collectif signifie lutter pour la même cause et voir la possibilité d’engager des amitiés interethniques. Si dans le football, les clubs européens alignent de plus en plus d’étrangers dans leur équipe (les joueurs de l’équipe de France, Patrick Vieira, Karim Ziani, Franck Ribery), c’est en grande partie grâce à l’arrêt Bosman (nom d’un joueur belge) qui a permis la libre circulation des joueurs en fin de contrat et mis fin aux quotas d'étrangers dans les clubs. Ceci est surtout valable en cas de succès d’une équipe, alors ses membres affichent solidarité et tolérance mutuelle « l'important est de participer mais l’essentiel est de gagner-citation du Baron de Coubertin ».
Malgré que le sport soit un facteur