Telephonie mobile
Le téléphone transforme la voix en champs RF qui se propagent par l’intermédiaire de l’antenne du téléphone jusqu’à une antenne relais (station de base). Le signal est ensuite transmis par le réseau jusqu’au correspondant. Chaque antenne relais couvre une portion de territoire constituant une cellule, d’où le nom de téléphonie cellulaire.
Les champs utilisés dans la téléphonie mobile sont standardisés selon différents systèmes en fonction des régions et des pays. En France, les 2 systèmes actuels sont le GSM 900 ( fréquence porteuse entre 872 et 960 MHz) et le GSM 1800, plus récent (fréquence porteuse de 1 710 à 1 875 MHz). Le système UMTS se met progressivement en place à une fréquence autour de 1 900 MHz.
La puissance d’émission des téléphones est limitée au maximum à 2W pour le GSM 900 et 1 W pour le GSM 1800. Cette puissance est de plus régulée en fonction de la distance à l’antenne relais : elle est inversement proportionnelle à la qualité de la communication (250 mW à plusieurs km de l’antenne, 10 mW ou moins à proximité).
Lors de la connexion de l’utilisateur du mobile avec son correspondant, la puissance émise est ajustée à un niveau élevé permettant d’avoir une communication immédiate optimale, puis le contrôle de puissance la réduit par paliers en quelques secondes, jusqu’à se stabiliser au niveau minimum compatible avec une bonne qualité de la communication.
Le déplacement de l’utilisateur provoque la prise de relais successifs par plusieurs stations de base, chacune démarrant sa communication à un niveau élevé puis diminuant sa puissance. C’est donc lors de l’utilisation d’un mobile en situation de déplacement que l’exposition aux RF est la plus élevée ou bien lors d’une conversation dans un lieu de médiocre réception qui astreint l’antenne relais et le mobile à rester à des niveaux de puissance élevés.
La puissance d’émission d’un mobile est nettement inférieure à celle d’une station de base. Cependant le