Teletravail
Flexibilité et productivité accrue, limitation des risques psychosociaux, attractivité et fidélisation des employés, gain de temps et économies d’espaces : le télétravail est un véritable atout pour les entreprises. Longtemps décriée pour son retard en la matière, la France se laisse enfin séduire par le télétravail.
Finis les clichés du télétravail au bord de la piscine ou en caleçon dans le salon. Le télétravail a trouvé un nouveau souffle et se développe de manière rapide. En atteste la multiplication des Accords de Télétravail dans les entreprises françaises : Atos, Air France, Alcatel, HSBC, Canal Plus, L’Oréal, CapGemini, Accenture, Alstom, Schneider, Hewlet-Packard, Areva, Bouygues Telecom, Michelin, Renault, Axa, Orange, SFR… 40% des entreprises du CAC40 ont désormais une politique de télétravail !
Pourtant, les publications officielles continuent de relayer un nombre « officiel » de télétravailleurs datant de 2006, et situant la France parmi les mauvais élèves de l’Union Européenne. Ce retard est souvent stigmatisé autour des raisons suivantes :
Un retard à l’allumage en équipement en TIC et dans le déploiement de réseau internet performant sur le territoire
Un problème de culture du management (présentéisme souvent préféré à la mise en place d’objectifs et au suivi de la performance)
Une administration très frileuse sur le sujet
Dans les faits, l’apparition de technologies mobiles de plus en plus performantes ont conduit depuis plusieurs années les travailleurs sur la voie du nomadisme, une forme de télétravail. Ainsi de nombreux employés travaillent aujourd’hui de manière régulière mais non encadrée en dehors du bureau.
Aujourd’hui, 17% de la population active française pratique donc le télétravail, de façon informelle la plupart du temps, d’après les statistiques et enquêtes de LBMG Worklabs. D’après un sondage OpinionWay, pas moins de 76% des salariés franciliens souhaitent télétravailler. Chez les jeunes diplômés, ce chiffre monte