Temperance
- En philosophie traditionnelle, la tempérance est la vertu qui assure la maitrise de la volonté sur les instincts, qui modère l’attrait des plaisirs et rend capable d’équilibre et de discernement dans l’usage des biens crées.
- En physiologie humaine et en Médecine par la même, c’est la modération dans le boire et le manger.
- En langage psychanalytique et chrétien, la vertu de tempérance permet à chaque être humain de faire triompher son MOI supérieur sur son MOI inferieur. Dans le MOI inferieur dixit Jean Paul II dans son allocution du 22 novembre 1978 s’expriment notre corps et tout ce qui lui appartient (ses besoins ses désirs ses passions celles des sens avant tout). Quant au MOI supérieur plus que L’Idéal du MOI de FREUD il représente la Beauté de l’Ame, la beauté du SOI, qui est la part de divinité que chacun d’entre nous recèle (je cite Saint JEAN 10, 33 à 36 psaume 82-6 « Vous êtes tous des Dieux, vous êtes tous des fils du Très Haut ». Il s’agit tout simplement de la beauté transcendantale de notre Ame qui d’une certaine façon correspond à la part du Christ qui sommeille en chacun d’entre nous.
-Tempérance et juste milieu.
La Tempérance est une vertu qui permet de conserver toute liberté face au désir. A défaut d’attitude tempérée le désir est une course effrénée en avant vers l’insatiabilité. L’homme qui ne raisonne pas face à ses envies, qui ne sait pas trouver de juste mesure dans ses appétits se condamne soit à désirer toujours plus, bien au-delà de ce qui lui est possible d’obtenir, soit à s’épuiser dans la boulimie ou se perdre dans l’addiction.
A l’inverse l’excès de tempérance peut conduire à l’anorexie, à un assèchement de la joie de vivre donc à la dépression voire à la mort.
Pour moi la TEMPERANCE EST LA CONDITION SINE QUA NON POUR DISPOSER DE LA LIBERTE DU CHOIX DU JUSTE MILIEU DANS LES PLAISIRS ET LES BIEN