La littérature comme seul arme face à cette société. Elle est la retranscription du malheur du peuple et et nous conduit à une volonté de renversement de ce régime et à la condamnation d’un état de fait. Prenons les œuvres de ce grand poète classique qu’est Jean de la Fontaine, habité par une ambition moraliste, il dénonce au travers de ses fables en employant l’ironique et le satirique, la société de l’époque. En effet d’apparence innocente ces fables renferme cette volonté de révolte et sont en fait une partie de l’arsenal de la littérature. Ces animaux anthropomorphiser au but de ne pas être censurer, sont trompeurs de la vraie visé de ces écrits. Au même titre que l’utopie qui veut nous faire croire que tout est parfait, pour cela voyons Candide ou l’Optimisme de Voltaire, une autre forme de révolte mais cette fois contre l’optimisme. Un titre qui nous éclaire déjà bien car Candide le nom du personnage principal signifie en latin, la blancheur, l’innocence. Cette blancheur, cette pureté qui n’est autre que la naïveté de Candide, à travers ce compte c’est en fait le fatalisme de la philosophie de Leibniz qu’exprime ici Voltaire, Leibniz ayant un point de vue religieux expliquant que Dieu a fait de son mieux et que tout est de ce fait parfait et ne peut être meilleur. Voltaire l’attaque donc ouvertement dans ce livre, grâce notamment a Pangloss, défenseur de l’idéologie leibnizienne qui est vue comme un personnage ridicule. Bien que l’utopie se doit d’être une bonne arme contre la neurasthénie, ne soyons pas naïf, aujourd’hui on le sait bien, rien n’est parfait et cette utopie a même conduit à la perte de beaucoup d’homme. Une neurasthénie et une perte d’homme qui se prolonge dans les années de Victor Hugo pour en venir au 30 Juin 1850, jour du discours à l’assemblé. Un discours poignant et où l’objectif principale en est vite ressenti : la révolte du peuple face à cette misère causé ces gens d’en haut. Ici Victor Hugo emploie un registre pathétique et