Tensions, concurrence et légitimations ; comparaison nationale et internationale. l’exemple des enseignements économiques des lycées en france et en italie.
Ce texte est une comparaison des systèmes éducatifs français et italiens, plus spécifiquement au niveau des enseignements économiques du secondaire de chacun des ces pays. Il s’agit là d’une volonté d’harmoniser ces cours à l’échelle nationale et internationale. Or deux problèmes se posent :
Comment est composé ce système éducatif pour chacun de ces pays ? Et y a-t-il une concurrence à l’échelle nationale et internationale ?
Tout d’abord il existe trois types de légitimité : * Sociale : c'est-à-dire la place que cette filière a sur le marché du travail, en terme d’employabilité. * Académique : les contenus des enseignements mis en relation avec les ouvrages économiques, sociaux afin de nourrir ces cours. * Légitimité interne à un système éducatif : comment sont classés les enseignements et filières hiérarchiquement.
Le cas français :
Il existe trois filières :
* La filière ES, économique et sociale, la filière pro (il y a une fragilité de ces filière qui paradoxalement sont censés mener au marché de l’emploi rapidement), et technologique (elle se démarque des filières pro et cherche à se rapprocher des filières générales).
Les concurrences : au niveau de la légitimité sociale la filière ES démocratisation en 70 (elle permet d’avoir le niveau le plus efficace pour les études supérieures). La série technologique, démocratisation en 90, elle succède à la filière ES, mais concurrencés par les bacs pro. Filière roue de secours d’où la rénovation des STT vers STG. Filière pro, où l’on trouve beaucoup les classes populaires. Au niveau de la légitimité académique : pour la filière pro étant donné qu’elle est faite pour s’insérer direct sur le marché du travail, mis à part les cours d’éco droit qui servent à faire un bon citoyen, elle ne revendique pas de légitimité