tenu de travail
Une tenue de travail exigé ! En effet, l’habit fait toujours la fonction même si nous connaissons tous la célère citation « l’habit ne fait pas le moine » !
La série de portrait (photographie et micro-trottoir) réalisé dans cet article aux portes de la Défense à Paris, célèbre carrefour d’une multitude de profession, reflète bien la réalité du monde professionnel, et le fait de s’habiller se révèle tout aussi complexe en fonction du milieu dans lequel on exerce et de l’image que l’on doit donner.
Dans un premier temps, au crépuscule de l’an 2000, une certaine forme de liberté et de désinvolture vestimentaire s’est imposée comme emblème d’une nouvelle ère, d’une nouvelle économie, où les « frontières vestimentaires entre le travail et le loisir que l’on croyait immuables, » se sont levé.
Le temps des patrons en jean et baskets venus tout droit des campus universitaires américains est révolu et de nos jours, et si l’on pensait que la connaissance et la compétence d’une personne n’avait aucun lien avec son apparence, il en est autrement à présent.
En effet, pendant des décennies la tenue de travail était le fruit des contraintes du métier et de son lieu d’exercice (hygiène, sécurité, contact avec la clientèle…).
De nos jours le vêtement de travail est une « deuxième peau » et l’intrication est très forte entre la personne et la fonction. La maîtrise de son image passe tout d’abord par la maîtrise de sa tenue vestimentaire, (image que l’on veut renvoyer, reconnaissance par les autres, sentiment d’appartenir à une caste…).
Ce sont depuis toujours les codes vestimentaires anglais qui régentent, influencent les vêtements de travail.
Le costume de travail provient de la tenue du pasteur anglican.
Plusieurs styles vestimentaires, tous très réglementés cohabitent, et s’adoptent en fonction du secteur dans lequel on est amené à œuvrer et à