Terrorisme
Suite aux attentats du 11 septembre 2001, la lutte contre le terrorisme est devenue le credo des relations internationales, elle est placée au premier rang des objectifs de la politique criminelle de l’Union en vue de la réalisation d’un espace de liberté, sécurité et de justice (Conseil extraordinaire JAI du 20 septembre 2001). Cette lutte contre le terrorisme s’impose alors aussi comme le principal moteur de l’affirmation de la place de l’Union sur la scène internationale.
L’articulation de la lutte anti-terroriste
Au sein de l’Union européenne, il existe plusieurs groupes de travail en matière de terrorisme : * Le Groupe terrorisme, qui a une vocation opérationnelle de type technique (échange de techniques policières, définition des meilleures pratiques...) ; * Le groupe Coter, qui est une enceinte diplomatique traitant de la question du terrorisme sous un angle politique ; * Le groupe des experts chargés de l’établissement de la liste anti-terroriste européenne.
Plusieurs organes européens sont par ailleurs compétents en matière de lutte contre le terrorisme tels que le Sitcen (analyse de la menace), Europol, (office européen de coopération policière), Eurojust (entraide judiciaire internationale et coordination des enquêtes et poursuites).
Enfin, à la suite des attentats de Madrid de 2004, l’UE s’est dotée d’un coordinateur pour la lutte contre le terrorisme.
La stratégie européenne de lutte contre le terrorisme :
Les attentats de Madrid (2004) et de Londres (2005), les projets déjoués durant l’été 2006 (en Allemagne, au Royaume-Uni et au Danemark) et les attentats manqués de Londres et Glasgow en 2007 ont montré que le territoire de l’Union européenne représentait une cible pour les groupes liés au terrorisme mondial d’inspiration islamiste : la mouvance Al-Qaïda.
Pour faire face à cette menace, l’Union a adopté en 2005 une stratégie européenne visant à « lutter contre le