Textes fondateurs
Définition :
L'expression textes fondateurs, avant de désigner un ensemble de documents relatifs à la création d'une institution, d'un parti, etc. désigne couramment ces documents à vocation littéraire ou non, baignés de mythologie et dont le lien avec l'Histoire peut être très lâche, qui sont associés à l'origine d'une civilisation, d'une culture. Aucune grande culture ou civilisation, aucune grande religion en effet, qui ne s'attache à définir son origine dans des textes. Par exemple, les textes fondateurs du judaïsme et du christianisme sont principalement la Bible, celui de l'islam est le Coran, ceux de l'hindouisme sont, entre autres, la Bhagavad-Gîtâ et les Upanishads; L'Iliade, L'Odyssée, Les Métamorphoses, L'Enéide, peuvent être quant à eux respectivement qualifiés de textes fondateurs de la Grèce et de Rome.
Point de vue scolaire :
Depuis le 28 août 2008, les nouveaux programmes de collège ont accueilli à juste titre une autre œuvre, considérée comme un texte fondateur, L'Epopée de Gilgamesh, dont on sait qu'elle inspira par exemple la Bible, notamment à travers l'épisode du déluge. Plus largement, les programmes de français étendent l'expression texte fondateur à toutes les œuvres de fiction qui constituent le patrimoine littéraire français : les romans de Rabelais, Gargantua et Pantagruel ; les romans de chevalerie de Chrétien de Troyes, Le Roman de Renart, pour ne donner que quelques exemples, empruntés au Moyen Âge
La Bible :
Le mot « bible » vient du grec ancien βιϐλία (Biblia), c'est un mot neutre au pluriel qui signifie « livres ». Comme les papyrus égyptiens étaient particulièrement bien préparés à la ville du bord de mer de Byblos, les Grecs empruntèrent le terme de « biblios » pour désigner le « livre » et le mot s'est ainsi conservé jusqu'à nos jours. Ce mot parvint au français par l’intermédiaire du latin bíblia de même sens, à savoir : « les Livres (Saints) » ou « la Bibliothèque (sacrée) ».
Le mot « bible »