TFE BROUILL
Etre solidaire c’est défendre les intérêts de l’autre mais parce qu’il sont aussi les miens.
La générosité c’est défendre kles intérêts de l’autre mais non point parce qu’ils sont aussi les miens : c’est défendre quand bien même je ne les partage pas. Il n’exclus donc pas que je perde quelque chose pour le bien de l’autre.
La solidarité est une façon de se défendre à plusieurs ; la générosité, à la limite, une façon de se sacrifier soi, pour les autres. C’est pourquoi la générosité, moralement est supérieure à la solidarité. Et c’est pourquoi la solidarité socialement, politiquement est urgente, plus réaliste, plus efficace. Nul ne paie ses impôts par générosité. Nul ne respecte la loi par générosité.
Générosité et solidarité ne sont pourtant pas incompatibles : être généreux n’empeche pas d’être solidaire, et inversement. Aucune ne suffit à elle seule, La générosité le pourrait mais la société n’est pas assez généreuse pour y arriver.
Générosité : vertu morale
Solidarité : vertu politique
V Eros est le manque et c’est la passion amoureuse. C’est l’amour selon Platon : « ce qu’on n’a pas, ce qu’on n’est pas, ce dont on manque, voilà les objets du désir et de l’amour »
C’est l’amour qui prend, qui veut possèder et garder. Je t’aime= je te veux. C’est le plus facile, le plus violent. C’est le secret de la passion (qu’elle ne dure que dans le manque, le malheur, la frustration) ; c’est le secret de la religion (Dieu est ce qui manque absolument)
Souffrance de la passion, tristesse des couples : il n’y a pas d’amour heureux
Philia chez les grecs est l’amour de ce que nous avons, ce que nous faisons, ce qui est. C’est en jouir, nous en réjouir. C’est l’amour selon Aristote et le secret du bonheur. Nous aimons ce qui ne nous manque pas,