Résumé de "présentations de la philosophie" d'andré comte-sponville

1985 mots 8 pages
La morale est ce que nous nous imposons naturellement comme étant conforme à l’idée que nous nous faisons de l’humanité ; c’est un choix qui n’est pas dicté par une aversion à un risque quelconque comme aller en prison ou par l’avis des autres, le « qu’en dira-t-on ». Il s’agit de se soumettre personnellement à une loi qui nous parait valoir pour tous, mais la morale ne se pratique qu’à la première personne du singulier, si c’est pour les autres, alors on est juste moralisateur. Elle ne se démontre, ni ne nécessite de fondement, ou de religion, si nous faisons le bien pour aller au paradis ou pour éviter le purgatoire, ce n’est pas de la morale mais un calcul. A l’instar de la compassion, ce serait plutôt la morale, qui par sa vocation universelle, fonderait la religion.

La politique est la gestion non guerrière des conflits et des rapports de force, c’est l’art de vivre ensemble dans une même société où les individus ont des intérêts divergents. Elle suppose une gestion nécessaire du pouvoir pour faire appliquer la loi à tous et pour tous. Chacun détient donc une partie de ce pouvoir, la politique est en chacun de nous et nous devons l’exprimer pour que s’organise et soit validée la convergence des intérêts. La solidarité ainsi obtenue ne doit pas être confondu avec la générosité qui est une vertu morale et donc désintéressée. La morale ne dit pas comment appliquer le bien, l’équité, la justice ; la politique, elle, propose une stratégie pour l’implémentation de ces valeurs. L’économie, à l’autre bout de l’arc-en-ciel, ne s’occupe que des marchandises, de ce qui est à vendre. Finalement : « pourquoi la politique ? Car nous ne sommes ni des saints, ni des consommateurs, juste des citoyens. »

L’amour est « ce qui fait vivre, ce qui rend la vie aimable », c’est pourquoi la dépression qui est la perte d’intérêt, la perte de la capacité d’aimer, peut mener au suicide. L’objet de l’amour peut être varié : quelqu’un, soi même, l’art, ou Dieu ; et les manières

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