Thèse de kant
« J'ai la conscience tranquille. ». Cette phrase, nous la prononçons quand nous sommes en paix avec nous-mêmes et que nous n'avons rien à nous reprocher. Cela tient au fait que chacun d'entre nous a en lui une instance qui lui permet de juger selon le bien et le mal, les actes qu'il fait. En effet «tout homme a une conscience et se trouve [...] tenu en respect par un juge intérieur ».
La conscience morale telle que la conçoit ici Kant est ressentie apparemment de manière désagréable dans la mesure où elle est source de remords et puissance qui interdit de mal agir.
On peut cependant s'interroger sur sa véritable efficacité car si on ouvre les yeux sur le monde, aucun homme n'a jamais évité de commettre une mauvaise action. En ce sens, on peut se demander si on peut ou non échapper à la surveillance de ce juge intérieur et par là, quelle part de liberté il nous laisse relativement à nos actions considérées selon l'axe de la moralité.
La conscience morale que Kant présente ici est une conscience qui « observe, menace et tient l'individu] en respect ». Ainsi, la conscience morale représente une forme de contrainte qui empêcherait chacun d'entre nous de mal agir. Cependant on ne peut nier que de mauvaises actions ont lieu et cette surveillance que la conscience morale opère en nous n'est pas infaillible Pour autant, et en lisant Kant, on voit qu'il vaut mieux être au clair avec sa conscience morale. En effet, la notion de respect évoquée par l'auteur montre bien que chaque individu a plutôt