Théâtre romantique
Diderot : introduction d’un nouveau théâtre : le Drame, non romantique (DRAMA : action théâtrale hors comique / tragique), genre sérieux et milieux toujours bourgeois, traditionnel, propre à la comédie (Le bourgeois gentilhomme = noble). Toile de fond et sujet de prédilection : la vertu, les bonnes mœurs.
XVIII : libertin, galant (Duc d’Orléans) et en parallèle un esprit vertueux (Sade, Rousseau, Montesquieu, Diderot) lié à la famille (plus au Père : il la fait triompher par sa sagesse, sa raison = figure du vieillard).
Peinture : apologie de la vertu : GREUZE « L’accordée de village » (Jeune fille dont le père a accordé la main au mariage), « Le fils puni » (revenant de Guerre, le père est en train de mourir & sa mère le maudit)
Noblesse du côté ridicule = pièces de critique sociale conforme à l’époque (remise en question).
Décors très réalistes (exemple du salon bourgeois par rapport au dépouillement de décor des pièces du XVIIe) tout comme les costumes, écrits toujours en prose, part belle au coup de théâtre lié au pathétique, s’opposant à la mythologie, transcendance classique = théâtre réaliste, rationnel, réel.
Fin XVIIIe = MELODRAME, drame poussé à l’excès, moyens de faire aboutir le pathétique (faire pleurer ; PIXERICOURT).
* Drame romantique, prémices
Lié à la vulgarisation d’œuvres Shakespeariennes = modèles = exclusivité FR = on va le connaître à l’époque de REVOLUTION où les aristocrates, par crainte, émigrent notamment en Angleterre ; au retour = avant la Restauration déjà (1807/1808), on rapporte ses textes = arguments contre la tragédie classique (GUIZOT en particulier, traducteur de son théâtre).
1825 = œuvre de critique de STENDHAL « Racine & Shakespeare » = objectif de plaire à ses contemporains, va former la définition du Romantisme.
= Finalement en son temps, Racine fut un Romantique mais de là le Clacissisme c’est plaire aux ancêtres. Shakespeare grand modèle car contre les règles de son