The hours - commentaire du film
The Hours
The Hours a été réalisé par Stephen Daldry d’après le roman de Michael Cunningham. La musique a été composée par Philip Glass. Ce film est construit autour du roman Mrs Daloway dont chaque personnage est un écho indirect. Par touches successives et nuancées, est mis en scène le destin de trois femmes et de ceux qui les entourent. Virginia Woolf, grande romancière du début du XXe siècle, s'ennuie dans la banlieue de Richmond, au Royaume-Uni, où son mari Leonard l'a emmenée pour qu'elle se repose. Laura Brown, mère au foyer dans l'Amérique des années 50, lit Mrs. Dalloway et souhaite changer de vie, car la sienne ne lui convient plus. Clarissa Vaughan, éditrice de New-York au xxie siècle décide d'organiser une réception en l'honneur de son meilleur ami et ancien premier amant, Richard, atteint du sida. Ce film est complexe non seulement dans la construction adoptée mais dans sa signification sous jacente. Il est construit comme une œuvre littéraire par touche de connotations.
Nous nous intéresserons donc à ce que signifie ce film, en étudiant successivement sa construction filmique, la symbolique du personnage central « le poète » et la notion de la Mort. I) Les Correspondances dans « The Hours »
A) Vers une construction symbolique
Le livre Mr Daloway constitue le principal lien filmique d’un film qui prend racine dans l’adaptation d’un ouvrage littéraire : tout comme une œuvre littéraire poétique, il est construit de façon métaphorique. Les images se font écho : les trois histoires se ressemblent, tout comme la vie de chaque être humain. Chaque être humain qui représente un peu toute l’humanité. L’image qui devient symbole, une forêt de correspondances au sens Baudelairien du terme. Les premiers tours de force du réalisateur est donc de superposer des plans qui se font écho. Par exemple, au début de The Hours, on observe que l’image de Virginia et de Clarissa se mélange au