Theorie de la croissance endogene
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La théorie de la croissance endogène a pour objet d'expliquer la croissance économique à partir de processus et de décisions microéconomiques. Elle est apparue en réponse aux modèles de croissance exogène, en particulier le modèle de Solow, qui fondait la croissance économique sur le progrès technologique, mais n'expliquait pas l'origine de ce progrès. Le premier modèle de croissance endogène a été publié par Paul Romer en 1986, dans un article intitulé Increasing Returns and Long Run Growth1. Cette théorie a été développée principalement par Paul Romer, Robert E. Lucas, et Robert Barro. Ce sujet est devenu un domaine d'étude majeur des sciences économiques.
Sommaire [masquer]
1 Un modèle de croissance novateur
2 Quatre facteurs influents
2.1 Les rendements d'échelle
2.2 L'innovation
2.3 Le capital humain
2.4 L'action publique
3 Contrepoints
4 Voir aussi
4.1 Liens internes
4.2 Liens externes
4.3 Sources
5 Notes et références
Un modèle de croissance novateur[modifier]
Il existait deux grands modèles de croissance avant la parution du modèle fondateur de Romer. D'abord le modèle keynésien de Harrod-Domar met en avant une situation instable de la croissance à court terme. Puis le modèle de Solow, basé sur des hypothèses néo-classiques, qui conclut à une situation de convergence des économies à un état de croissance stationnaire.
Pourtant, ces deux modèles n'expliquent pas certains phénomènes de l'économie. En effet, on ne constate pas empiriquement la convergence de toutes les économies au sens de Solow : au xxe siècle, l'Afrique n'a pas rattrapé les économies occidentales, et d'autres économies ont « décroché » comme l'Argentine ou la Russie. De plus, le modèle de Solow utilise le progrès technique comme une variable exogène, « une manne