therese desqueroux
Pour les articles homonymes, voir Thérèse Desquey- Et c’est cela qui la rend monstrueuse : sa froideur, son indifférence. roux (homonymie).
La longue confession qu’imagine Thérèse devrait permettre à son mari, non pas d’excuser sa femme, de lui pardonner, mais peut-être tout simplement de l’approcher et de la comprendre. Ce long monologue qui couvre plus de la moitié du livre tel un récapitulatif de sa vie depuis l’enfance, est construit autant à l’intention de Bernard que pour Thérèse elle-même qui espère toucher son mari.
Thérèse Desqueyroux (/teʁɛz deskeʁuː/) est un roman de
François Mauriac paru en 1927. En 1950, ce roman fut inclus dans la liste du Grand prix des Meilleurs romans du demi-siècle[1] . Il a été également adapté au cinéma en
1962 par Georges Franju et en 2012 par Claude Miller.
Mais Thérèse arrive au bout du voyage qui la ramène chez elle, et elle se trouve, avec une brutalité inouïe, confrontée
1 Analyse du roman à la réalité. Bernard lui dicte sa conduite et elle n’aura pas le droit de prononcer un seul mot. Elle est écrasée,
Au premier chapitre, Thérèse sort du palais de justice, tout simplement niée en tant que personne, en tant que dans la nuit. Une ordonnance de non-lieu vient d’être proconscience. noncée. Thérèse ne sera donc pas poursuivie par la justice, et pourtant, tous la savent coupable, son père qui est La désillusion est violente et le roman, sans transition, venu la chercher, son avocat qui l’accompagne, son mari passe du monologue intérieur au récit factuel, de l’intiqui l’attend en leur propriété d’Argelouse, le lecteur enfin, mité du personnage à l’extériorité la plus froide : Thérèse est consignée, recluse, puis bel et bien séquestrée… et cequi s’attache cependant à elle car il la sent victime. la au nom des conventions, de la famille et de l’honneur.
Pendant le voyage de nuit qui, de Bordeaux, la ramène à
L’individu est broyé.
Argelouse au milieu de la lande, Thérèse pense à