Théorie de l'animation
Chapitre 1 : L’animation, de la polysémie du terme vers la polyphonie des actions, une dimension utopique ?
L’animation en tant que tel est extrêmement confuse & complexe, car ce n’est pas une discipline scientifique. L’animateur est aussi intégré par la société de consommation (« comment réussir ses animations » magazine Point de Vente).
Geneviève POUJOL, « il est absolument incapable de donner une définition correcte du métier de l’animation, il s’agit d’un métier incertains, polyvalent, changeant & peu reconnu ». Jean-Pierre AUGUSTIN, prône le raccourci en parlant de l’animation professionnelle, afin de la distinguer de l’animation volontaire (BAFA, BAFD).
=> elle concerne directement les citoyens et les relation qu’ils entretiennent avec la société.
DUBET : « l’animateur doit se poser la question de l’état & de l’avenir de la société, identifier les problèmes voir dénoncer certaines solutions proposées. »
L’animation a plusieurs sens étymologique : * « Animant » fait référence à une dimension émotionnelle, affective * « Animus » fait référence à une dimension culturelle * « Animatio » au sens figurer, signifie « agitateur »
F. HAMMOYER dit que l’animation socioculturelle sont développé chronologiquement selon quatre conditions :
- Animation pédagogique (1970) : * Education populaire * L’animation serait, l’anti éducation nationale, l’animateur refusant le rapport frontal au groupe.
- Animation sociale (1968), comme porteuse d’une contre culture pour des couches sociales dominantes, l’animation met en tension la culture établi & la culture populaire.
- Animation & territoire (1980) : la question à l’origine portée par l’état va être reprise par ses différentes échelles territoriales, et voit alors le jour les animateurs travaillant la question de la singularité du territoire. Cela va de ce fait, parfois, être en désaccord avec la