Théorie des accords
1. Le libre échange Depuis Adam Smith, beaucoup d’économistes prônent une politique en faveur du libre échange. Il nous semble dès lors important de mentionner brièvement les avantages et les désavantages de telles mesures de politiques.
Une zone de libre échange est « une zone où les biens de chaque pays membre sont échangés sans taxe mais où les pays fixent les taxes vis-à-vis de l’extérieur de manière indépendante [1] ».
1.1. Arguments théoriques en faveur du libre échange • L’efficience Cet argument repose sur les distorsions et les pertes nettes de bien-être résultant de la mise en œuvre de droits de douanes ou toutes autres formes de protectionnisme (quotas, subsides…). Les avancées vers le libre échange permettent de réduire ces distorsions et d’améliorer le bien-être. • Gains additionnels Ces zones permettent de favoriser l’ouverture des marchés domestiques augmentant par conséquent la concurrence. Ceci facilite la réalisation d’économies d’échelles.
De plus, ces zones incitent les pays participants à développer des nouvelles techniques d’exportations et de concurrence aux importations. 1.2. Arguments théoriques contre le libre échange • Les termes de l’échange On entend souvent que les droits de douanes permettent d’améliorer les termes de l’échange du pays. Cependant, cet avantage ne s’applique qu’aux grands pays, les petits pays ne pouvant pas influencer les prix sur le marché international. De plus, les grands pays pratiquant des droits de douanes risquent à leur tour de se voir limiter l’accès aux marchés étrangers. • Les échecs du marché intérieur Un mauvais fonctionnement de certains marchés peut amener un gouvernement à les protéger par des mesures telles que des taxes, droits de douane, quotas,… Cependant, cette solution est une solution de second rang. Il serait préférable de corriger ce dysfonctionnement à la source. 1.3. Mise en place du libre échange La