Théorie et pratique d'assurance
L’assurance, demeure l’une des plus vielle opération de sécurité datant de l’antiquité jusqu’à nos jours. Depuis des siècles, l'homme a recours à elle pour la protection de ses biens matériels. Cela a commencé, en 1400 avant Jésus Christ, avec la caisse des tailleurs de pierre de la Basse Egypte. Ces derniers avaient mis en place un fonds dans le but de leur venir en aide en cas d’accident.
De même à Babylone, le Code d'Hammourabi (sous le règne du roi Hammourabi) prescrivait qu'en cas de perte ou de vol des marchandises, le transporteur désigné serait relevé de sa responsabilité de livraison, s'il était en mesure de prouver ne pas être complice du méfait. La perte était alors répartie à l'ensemble des marchands participants de la caravane.
En effet, à cette époque, si un marchand effectue un prêt pour effectuer un transport, il paye une somme supplémentaire au préteur, dans le cas où la cargaison arrive à bon port. Le prêt n'a pas à être remboursé si la marchandise se fait voler. A cet effet, si le brigand n'a pas été pris, l'homme dépouillé poursuivra devant Dieu ce qu'il a perdu, et la ville et le cheikh (chef de tribu arabe) sur le territoire et les limites desquels le brigandage fut commis, lui restitueront tout ce qu'il a perdu. Aussi, si en route, pendant son excursion, l'ennemi lui a fait perdre ce qu'il portait, le commis en jurera par le nom de Dieu, et il sera quitte. Plus tard en Grèce (de 640 à 580 avant J.C), le législateur Solon va obtenir des Hétairies qu’ils interviennent en faveur de leurs membres frappés par l’adversité.
Ensuite, à l’époque du règne de l’empire romain, les légionnaires cotisaient pour permettre à leurs membres de faire face aux frais de mutation, de retraite ou de décès. Toujours, dans l’antiquité, les romains et les athéniens connaissent le prêt à la grosse aventure. C’était un mécanisme qui permettait aux prêteurs de deniers de percevoir un intérêt de 15 à 40 %