Thérèse raquin séance 1
Problématique : En quelle mesure la description du lieu plonge-t-elle le lecteur dans une atmosphère à la fois lugubre et inquiétante ?
Analyse stylistique de l'extrait (p25 à 27)
Le premier paragraphe La première phrase multiplie les nombres de rues dans une optique réalisté. On trouve le présent d'énonciation, et le pronom indéfinit "on", qui invitent le lecteur à se représenter un lieu familer, le ton est objectif, et comme si l'auteur retranscrivait les notes de son carnet. On trouve des détails précis, des indications chiffrées. Le narateur multiplie les termes péjoratifs, comme dans l'accumulation d'adjectifs pour décrire les dalles. Il souligne le délabremetnt de la rue, et son étroitesse. Certains sont hyperboliques pour amplifier l'impression de laideur. Une telle description a choqué le lecteur de l'époque car l'auteur choisit comme sujet de son roman, un lieu laid.
Le deuxième paragraphe Les deux phrases sont construites de la même façon, avec l'anaphore "Par..", créant un effet de symétrie, afin de souligner que la rue reste toujours aussi sombre, été comme hiver. Le vocabulaire reste péjoratif et même hyperbolique. C'est l'obscurité qui domine, même le soleil a un effet néfaste. Le troisième paragraphe La description progresse, le regard se pose sur les boutiques. Les boutiques respirent la mort, l'atmosphère devient morbide, et opressante. La réalité des boutiques prend un aspect inquiétant, incertain. Verdâtre est associé à la mort, au malheur, et nous rappelle le cadavre de Camille, ainsi, l'incipit semble annoncé l'histoire à venir. La description devient fantastique et non réaliste, comme en témoignent certaines expressions, qui jettent le trouble chez le lecteur, qui installe un sentiment de malaise. "S'agitent des formes bizzares", "pleines de ténebre" Le quatrième paragraphe La description s'oriente sur la droite, les boutiques sont