Thérèse Raquin
Thérèse Raquin d’Emile Zola, écrivain français né en 1840 et mort en 1902, est ainsi une étude destempéraments comme l’explique Zola dans la préface de la seconde édition. En effet, Thérèse Raquin était à l’origine publié en feuilleton dans L’Artiste, un journal français du XIX eme siècle, et qui a, par la suite été réédité sous forme de roman.
En quoi cet incipit est-il bien révélateur de l’œuvre Thérèse Raquin ?
Nous répondrons à cette question en trois mouvements. Dans un premier temps, nousverrons comment Zola réussi une description naturaliste à l’aide d’une grande minutie et d’une « mise en situation » des lieux. Puis nous étudierons l’atmosphère déjà pesante et désagréable dès le début du roman mise en place par l’omniprésence de la mort mais aussi de l’insalubrité des lieux. Pour finir, nous analyserons la transformation du réel par l’art à l’aide de figures de styles et d’unedescription pictural.Dans l’incipit de Thérèse Raquin, la description du lieu de vie des personnages se fait d’une façon singulière ; en effet, le narrateur commence par poser un décor réel, « Au bout de la rue Guénégaud… » ligne 1, « la rue de Seine » ligne 2 etc… Ces lieux existent ou on existé dans le passé. Puis le narrateur entre dans le passage du Pont-Neuf (qui a lui aussi existé) dontil fait une description très minutieuse à l’aide de nombreux adjectifs qualificatifs tels que «la muraille monte, noir, grossièrement crépie … » ligne 22. L’utilisation fréquente du suffixe péjoratif « -âtre » exprime le dégoût que les couleurs suscitent chez le narrateur afin de les retranscrire au lecteur ; « une clarté blanchâtre » ligne 5, « reflets verdâtres » ligne 13. Tous ces