Thérèse Raquin
D’Emile Zola publié en 1867
Lu en avril 2013
Désespoir
Lâcheté
Amour
Crime
J’ai plusieurs arguments pour souligner les éléments qui m’ont déplu lors de cette lecture.
Tout d’abord, l’abus de descriptions installait un rythme lent dans l’histoire. Par exemple, à la page 36, on décrit trop les réunions du jeudi soir
« Mme Raquin allumait le feu, mettait la lampe au milieu de la table, posait un jeu de dominos à côté, essuyait le service à thé qui se trouvait sur le buffet … ».
Ensuite, lorsque Laurent et Thérèse se retrouvent enfin mariés, ils ont peur de Camille alors qu’il est mort et ils n’osent plus se toucher. Par exemple, à la page 168, il y a écrit « il finit par comprendre que le noyé était jaloux » ou encore à la page 154, « Ils se disaient qu’un cadavre était là, près d’eux, et ils s’examinaient l’un l’autre, sans oser bouger ». Ces passages de l’histoire m’ennuyaient et m’énervaient particulièrement, mon regard et mes pensées étaient alors attirées par autre chose en dehors du récit.
Puis, le sujet de l’histoire qui s’appuie sur la vie d’une femme qui va tuer son mari avec son amant pour le but de vivre une belle vie avec celui-ci et qui va finalement se suicider, ne me paraît pas intéressant.
En conclusion, je n’ai pas aimé ce livre qui m’a paru trop long, lent et ennuyeux. L’extrait qui m’a le plus marqué est aux pages 225, 226 et 227. C’est à ce moment que Thérèse montre vraiment qu’elle regrette d’avoir tué Camille.
Elle dit plusieurs phrases à Laurent comme quoi elle ne l’aime plus et qu’elle préfèrerait que ce soit Camille qui vive à ses côtés. Par exemple, à la page, Thérèse dit à Laurent : « Eh bien ! Oui, il était meilleur que toi ; je préfèrerais qu’il vécût encore et que tu fusses à sa place couché dans la terre. » Puis, c’est à ce moment-là que Laurent commença à frapper
Thérèse.