Le théâtre du XXeme siècle. Après guerre Après la Seconde Guerre Mondiale, le théâtre de l'absurde renverse toutes les théories de l'humanisme : le respect, la justice et la tolérance sont bafoués au profit des camps de concentration et des bombes nucléaires de la Seconde Guerre Mondiale. Des auteurs comme Sartre et Camus constatent l'absurdité du monde, on construit de plus en plus de salle de théâtre. Le théâtre de l'absurde montre des expériences surréalistes, rejette le réalisme et est en contradiction avec la tradition dramatique : les personnages sont confrontés à la mort et échouent à trouver un sens à leur destin. Les pièces se déroulent dans des lieux sans grandeur comme un bord de route, ou une chambre, donnant un aspect cocasse. Les mises en scènes mettent en valeurs les accessoires, les sons et les lumières. De plus, le personnage est un anti-héros, il n'a ni passé, ni réelle identité, insignifiant. La parole est son seul moyen d'exister, l'absurde remet le langage en question. Contrairement aux genres précédents, le théâtre de l'absurde n'a plus pour but de plaire, mais de choquer (_Le Discours, _Ubu Roi). Les grands auteurs de l'absurde Les grands dramaturges du XXe siècle sont : Samuel BECKETT (1906 – 1989) joue sur la misère de l'homme, l'attente (_En attendant Godot_, 1953), des enfermements ou des disparitions progressives. Eugène IONESCO (1090 – 1994) s'illustre par des univers dérisoires, absurdes : La Cantatrice chauve (1950), Rhinocéros (1960), Le Roi se meurt (1962). Il analyse le mécanisme du langage, et caricature l'homme. Jean TARDIEU (_Un mot pour un autre_, 1951) Arthur ADAMOV (_Le ping-pong_, 1955) Jean GENET (1910 – 1986), Les Bonnes (1947), Les paravents (1961) {text:soft-page-break} Le théâtre du XVIIIe et XIXe siècle Au XVIIe siècle, les valets de comédies entretiennent une relation de familiarité, de confident avec leurs maîtres, qui ont