Matin Brun
Frank Pavloff : écrivain poète romancier photographe révolté. Née en 1940 et a 40 ans actuellement.
Matin brun est une nouvelle composé de 11 pages.
L’auteur présente rapidement les personnages, Charlie et le narrateur deux amis, le lieu et également l’époque du récit. C’est ce que l’on appelle un incipit in medias res du latin milieu des choses.
La nouvelle est formée à partir d’une succession de paragraphe commençant tous par un indicateur temporel, qui raconte peu à peu la mise en place des lois bunes.
- Les chiens n’ayant pas le pelage brun doivent être tous tué.
- Toutes les recherches et quotidien de la ville qui contredisent les lois sont interdites.
- Les livres contenants les mots bruns ou brune sont interdits
- Les personnes et les membres de leur famille ayant eu un animal bruns même avant les lois sont arrêtées.
La nouvelle a une structure elliptique car plusieurs événements sont mis sous silence.
Le temps qui s’écoule entre chaque paragraphe devient de plus en plus court, ces derniers se raccourcissent : le rythme de la nouvelle s’accélère. Ce qui permet à la tension dramatique de se former. Cette dernière est plus forte à la fin de cette nouvelle qui se termine dans le suspense. Le narrateur entend frapper à sa porte, va-t-il se faire arrêter lui aussi ? Comme son ami Charlie ?
Il n’y a que deux personnages dans cette nouvelle.
Ce sont deux personnes sans histoires, ordinaires. Cette banalité est voulue car manque de description physique, cela permet aux lecteurs de s’identifier aux personnages.
La réaction des deux personnages face aux lois brunnes évolue. Au début ils sont en posture d’acceptation et d’insouciance pour éviter les ennuis. Mais, au fur et à mesure que les lois deviennent plus contraignantes et injustes le doute s’immisce dans leurs esprits. C’est quand Charlie se fait arrêter pour avoir possédé un labrador noire, que Charlie prenne enfin conscience de la dangerosité de ca système il regrette de ne pas