Totalitarisme dans les années 30
En URSS, lors des révolutions qui ont secoué le pays, un homme, Lénine, a pris le pouvoir. Le parti bolchevick domine et à parir de 1924, ce sera Staline qui le contrôlera. Ses rivaux seront éliminés un à un (Trotski). Une police politique réprime les moindres écarts du peuple : elle se nomme la Guépéou puis le NKVD. Lors des procès de Moscou en 1936-38, Staline enverra mourrir dans les camps du Goulag les membres de son parti qu'il estime traître à leur propre cause.
Hitler, quand à lui, arrive au pouvoir en 1933. Des lors, il crée des camps de concentration où tous les opposants au régimes sont emprisonnés. Après l'incendie du Reichstag, il anihile les forces du seul autre parti qui lui faisait encore de l'ombre : le parti communiste. Il n'y a plus alors de pluralisme politique en Allemagne. Hitler s'entoure d'une police politique : les SA puis SS, qu'il renforce par la Gestapo dirigée par Himmler. Lors de la Nuit des Longs Couteaux de 1934, sont assassinés les dirigeants des SA, jugés trop indépendants.
En Italie, Mussolini établit un régime autoritaire en 1922 et en Espagne, Franco prendra la tête du gouvernement en 1939 : la fin de la guerre civile verra naître une dictature. De nombreux camps d'internement seront aussitôt mis en place.
La population en URSS est aveuglée par l'image de puissance que la parti souhaite refléter : les défilés militaires sur la place du Kremlin, la propagande des oeuvres d'art, journaux et affiches endorment l'esprit critique. Staline, l'Homme d'Acier, le "petit père des peuples", est nettement mis en valeur et adulé. Les enfants regroupés dans les Jeunes Pioniers sont