Tpe mai 68
Les mouvements de révoltes de mai 68 vont provoquer de véritables changements sociaux, mais aussi économiques et politiques.
1) Les accords de Grenelle
Les accords de Grenelle, bien qu'extrêmement minimisés dans les discours officiels ont redonné confiance à la classe ouvrière et ont participé en profondeur à la modification des rapports dans les entreprises : 68 marque la fin du modèle paternaliste. Les accords de Grenelle avaient été signés le 27 mai 1968 après deux jours de négociation en plein mouvement contestataire de mai 68.
Ces accords sont désormais souvent cités comme référence dans les conflits sociaux.
A l'initiative de Georges Pompidou, alors Premier ministre du Général de Gaulle, les négociations débutent le 25 mai au ministère des Affaires sociales, rue de Grenelle, à Paris.
Présidée par M. Pompidou, la séance réunit les représentants de l'ensemble des organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC, FEN) et du patronat (CNPF, PME). Sont également présents Jean-Marcel Jeanneney, ministre des Affaires sociales, Jacques Chirac, alors secrétaire d'Etat à l'Emploi et Edouard Balladur, conseiller économique à Matignon.
Après plus de 25 heures de discussion, le texte du protocole des "accords de Grenelle" est publié le 27 mai.
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Le 27 mai 1968 à Paris, lors des accords de Grenelle, Georges Pompidou et Jacques Chirac en discussion avec Georges Séguy, secrétaire de la CGT/ AFP
Les principaux acquis du constat de Grenelle :
- Augmentation du Smig de 35% et de 56% pour les salariés agricoles.
- Augmentation générale des salaires de 10% en moyenne.
- Reconnaissance légale de la section syndicale d’entreprise et de l’exercice du droit syndical dans l’entreprise.
- Proposition d’aller par étapes aux 40 heures et engagement d’une réduction de deux heures de la durée hebdomadaire pour les horaires hebdomadaires supérieurs à 48 heures.
- Révision des conventions