Tpe principe d'induction
Le Sommet de la Terre, à Rio en 1992, a marqué la prise de conscience internationale du risque de changement climatique, dont les émissions de gaz à effet de serre sont les principaux responsables.
Le protocole de Kyoto propose un calendrier de réduction des émissions des gaz à effet de serre. Il comporte des engagements absolus de réduction des émissions pour 38 pays industrialisés, avec une réduction globale de 5,2 % des émissions de dioxyde de carbone d'ici fin 2012 par rapport aux émissions de 1990.
Fournies par le soleil, le vent, la chaleur de la terre, les chutes d’eau, les marées ou encore la croissance des végétaux, les énergies renouvelables ont de multiples avantages. Elles participent à la lutte contre l’effet de serre et les rejets de CO2 dans l’atmosphère.
Nous allons donc présenter tout d’abord le phénomène de l’induction qui est utilisé par les éoliennes et également dans la production d’énergie via l’hydraulique, afin de démontrer grâce à quels phénomènes physiques naturels on peut faire tourner un alternateur. Nous décrirons ensuite plus précisément le fonctionnement de l’éolienne, puis celui de l’hydraulique afin de montrer en quoi ces énergies sont des énergies d’avenir. . L’induction
Le terme induction électromagnétique désigne la production de courants et donc de force électromotrice (f.é.m) à partir de champs magnétiques.
L’induction électromagnétique est à l’origine du fonctionnement des générateurs et des transformateurs.
Les rapports qu’entretiennent les courants électriques et les champs magnétiques sont très étroits : en effet, lorsqu’un électron se trouve dans un champ magnétique, le champ magnétique le fait dévier :
Un métal, parce que c'est un matériau conducteur, possède des électrons libres, qui peuvent bouger librement à l'intérieur, et donc faire passer le courant électrique. Lorsqu'on fait avancer un fil métallique dans un champ magnétique, les électrons qu'il contient sont obligés de suivre