Tpe sur le manga
Introduction :
Le manga représente aujourd’hui un enjeu culturel et économique majeur. Dans le panorama mondial du manga, la France est (hors Japon) le premier marché, où il rivalise avec la bande dessinée franco-belge et les comics américains.
Avec sa fonction économique mais aussi culturelle, le manga s’inscrit pleinement dans l’histoire de l’art. Il est même possible de le faire débuter au XIIe siècle, avec les emakimono (rouleaux de dessins), illustrant des dessins d’animaux anthropomorphiques. Ce mélange esthétique de modernité et de tradition, d’innovation narrative et graphique montre que le manga a su évoluer en permanence et s’adapter aux changements de la société jusqu’à devenir un miroir sociétal.
Le manga révèle aujourd’hui par son style graphique et ses codes culturel la spécifité propre à un patrimoine culturel aux multiples visages et proche du grand public ; car, avant même d’être des récits japonais, le manga est un art populaire transcendant les nationalités.
I - Une interaction culturelle
1) Qu’est ce que le manga ?
Au Japon, pour le manga tout débute avec les magazines de prépublication. Il en existe environ 300 (pour certains la pagination peut atteindre les 700 pages) qui visent tous un public différent, selon l’âge, le sexe et la catégorie socioprofessionnelle. Le plus important est le Shonen Jump tiré à plus de 5 millions d’exemplaires.
Ces hebdomadaires ne sont pas chers en rapport à leur pagination (en moyenne ils sont à 230 yens, soit un peu moins de 2 euros).
En général les Japonais les lisent durant leur trajet en transport en commun et les jettent ensuite.
Ces hebdomadaires sont imprimés en noir et blanc sur du papier recyclé. Ils comportent une dizaine de chapitres de manga différents, obligeant les studios à une créativité et à une production accrue. Les auteurs, appelés mangaka, s’entourent donc d’assistants afin de respecter des délais très courts : on peut