Nuevos héroes

le nationalisme est, par définition, compétitif. C'est la raison dont la coupe du monde -une guerre mondiale avec d'autres armes- fut la meilleur compétition internationale. Tous les pays de la planète participent. Dans aucune autre compétition sportive on attribut tant de prestige à la victoire. Les pays se souviennent des années de leurs triomphes au mondial comme avant on ils se souvenaient des dates des fameuses batailles. Surement se sont plus les anglais qui ont mémorisé l'année dans laquelle sa sélection gagna le mondial(1966) que la date dans laquelle son armée vainquit dans la bataille de Waterloo(1815). Génération après génération, les grands joueurs- bobby charlton, pelé, zidane, paolo rossi, ou raul occupe la place qui à d'autres époques appartenait à Wellington, napoléon, jules césar, ou le Cid campeador.
Le meilleur spectacle du monde offrira aux citoyens de tous les pays l'opportunité de voir ce qui les sépare, mais aussi tous ce qu'ils ont en commun. Parce que dans tous les cas, dans tous les pays, existeront deux éléments fondamentales: les vainqueurs seront contents, les perdants seront tristes. Et la joie ou la tristesse se reflèteront , dans cette nécessité de solidarité, d'appartenir à quelque chose de meilleur que l'un même, que partagent tous les êtres humains au marge de la race ,la religion ou l'idéologie. Les peuples les plus barbares de la terre continuent à résoudre ces aspects de prestige national par le biais du recours à la guerre. Le fait qu'il existe un scenario dans lequel les gens peuvent soulager leurs instincts tribaux et compétitifs sans se tuer les uns aux autres, respectant quelques règles accepté par tous le monde (et qui sont obéis avec plus de rigueur que la convention de genève) : le fait qu'il existe un dieu- la coupe du monde—que vénèrent toutes les nations de la planète, montre que, même si peut-être il reste à l'humanité un long chemin pour parcourir jusqu'à abandonner ses impulsions les plus