François Marie Arouet, dit Voltaire, est un écrivain et philosophe des Lumières. Il est sans doute le philosophe le plus célèbre en raison de ses contes philosophiques et de son combat contre les erreurs judiciaires. Ainsi, lorsqu’ il écrit le Traité sur la tolérance après l’affaire de Jean de Calas, il exprime son point de vue et critique les travers religieux et judicaires de son époque. Dans le chapitre XVI, Voltaire dénonce l’intolérance qui sévit dans le pays en mettant en scène un « Dialogue entre un homme mourant et un homme qui se porte bien ». Dans cet extrait, un homme en bonne santé vint insulter les derniers moments du malade. Axé sur la personnalité des interlocuteurs et sur l’inindulgence, Voltaire nous propose un véritable réquisitoire contre l’intolérance.

A travers ses personnages et leur caractère, Voltaire s’exprime sur la tolérance.
Il nomme « l’homme qui se porte bien »et qui fait preuve d’intolérance envers l’« homme mourant », de « Barbare ». Cela désigne bien le combat de l’auteur contre cette intolérance. Désigné cet homme comme l’a fait Voltaire entraîne le lecteur dans son sens et l’amène à penser comme lui. A travers ce nom, l’auteur exprime son point de vue sur le sujet de son œuvre : faire preuve d’intolérance c’est faire preuve de barbarisme. En parallèle, le deuxième interlocuteur est nommé l’homme mourant. Cette appellation est censée provoquer de la pitié chez le lecteur. Le contraste en « Le Barbare » et « l’Homme mourant » va permettre aux lecteurs de se mettre à la place des personnages et ainsi de comprendre le point de vue de Voltaire.
A travers tous les blasphèmes qu’il exprime à l’égard d’un mourant, le barbare va provoquer indignation et pitié chez le lecteur. Le fait que l’homme soit dans ces derniers instants va rendre le lecteur triste et en colère contre « l’homme qui se porte bien ». Ce dernier malgré que son interlocuteur soit sur le point de mourir, ne recule pas et n’éprouve aucune pitié. Il se montre même