Travail préparatoire ses commerce internationnal
Il nous expose clairement son désaccord avec la vision de Malthus en expliquant, justement, que son analyse ne repose sur aucune démonstration. Malthus s’est contenté, selon Marx, de « compilations tirées pêle-mêle d’historiens et de descriptions de voyages » ; il n’a pas tenu compte des «différentes phases historiques de développement » et donc des différents rapports historiques (texte 6 : La critique de la théorie malthusienne, Œuvres, économie [tome 2 : Principes d'une critique de l'économie politique],
Gallimard, collection « La Pléiade », 1968, page 255). Marx critique également la limitation des enfants d’ouvriers, prônée par Malthus. Ce dernier pense que c’est une solution pour réduire l’offre de travail des ouvriers, et, par conséquent, permettre la hausse des salaires nécessaire à la croissance économique et sociale. À l’inverse, pour Marx, si l’on veut accroître les salaires il faut accroître la demande de travail, donc augmenter le capital productif (texte 7 : La critique de la théorie malthusienne [bis], Travail salarié et capital, Éditions sociales, 1969, page 54). Néanmoins, pour Marx, l’augmentation du capital productif implique, pour les ouvriers, des moyens d’occupation et de subsistance proportionnellement moindres.
Selon lui, l’accumulation et l’accroissement de la richesse à partir du capital produisent une surpopulation ouvrière (texte 8 : Accumulation et surpopulation relative,
Travail salarié et capital, Éditions sociales, 1969, pages 57-58) qui permet la constitution d'une « armée de réserve industrielle » au service de la bourgeoisie (texte 9: Accumulation et surpopulation relative [bis], Le Capital, [livre I, tome 3, chapitre 25], Éditions sociales, 1968, pages 70 et 73-76). L’abondance de la classe ouvière est voulue par la bourgeoisie, qui peut ainsi disposer d’une « marchandise-travail