Travail sur discour liberté
Discours prononcé à l'Assemblée nationale, de Henry Thierry, Ministre de l'immigration, le 17 mai 1992.
Mesdames et Messieurs, Je suis heureux de me joindre à vous pour participer à ce que l’histoire appellera la plus grande démonstration pour la liberté des peuples de notre nation.
Je suis ici aujourd'hui pour vous parler d'un fait connu de tous. En effet, se voiler la face ne fera jamais rien avancer. Je prends donc l'initiative et la responsabilité de venir dénoncer ce dont personne ne veut parler !
Il y a bientôt 160 que l'esclavage. 160 ans où la population Noire n'est toujours pas libre. 160 ans que la population Noire est encore handicapée par les chaîne de la discrimination. 160 ans plus tard, la population Noire vit encore à l’écart sur son îlot de pauvreté au milieu d’un vaste océan de prospérité matérielle.160 ans plus tard, la population Noir n'a toujours pas sa place dans la société française et se trouve exilée dans son propre pays.
C'est pourquoi je suis venue aujourd'hui dénoncer une condition humaine honteuse. Un pays comme la France, qui se de garantir la liberté pour tous, mais il est évident aujourd’hui que la France a manqué à ses promesses à l’égard de ses citoyens de couleur. Mais même si cette promesse n'a pas été tenue, la population Noire refuse de croire qu'elle ne sera jamais tenu. Ils sont prêts à honorer cette promesse qui donnera la richesse de la liberté et de la sécurité de la justice. Il n’y aura ni repos ni tranquillité en France jusqu’à ce qu’on ait accordé au peuple Noir ses droits de citoyen. Les révoltes ne cesseront pas jusqu’à ce que le jour d'une justice égal pour tous apparaisse. Beaucoup de nous, Blanc, sommes ici aujourd’hui comme la preuve que nous avons compris que leur destinée est liée à la nôtre. L’assaut que nous avons mis en place ensemble pour emporter les remparts de l’injustice doit être mené par une armée Noir et Blanche. Nous ne pouvons marcher tout seul au combat. Et au