Manifest cannibale dada
Cette guerre a fait des ravages immenses et a emporté plusieurs vies. Elle a mené à un des plus gros massacres jamais connus. De plus, vers la fin, les gens avaient oublié la raison pour laquelle ils se battaient. Plus tard, on se rend compte du ridicule de cette bataille et que plusieurs meurent pour rien. Ce manifeste est donc une façon d’exprimer les sentiments de la société par rapport à la guerre. «On meurt en héros ou en idiot, ce qui est la même chose» . Ce que l’auteur essaie de dire, c’est que même si l’on meurt pour notre patrie, même si l’on meurt en héros, le résultat est le même. On meurt quand même et c’est «stupide» de vouloir justifier un décès de cette façon. D’ailleurs, le fait d’avoir perdu tant de choses amène un dégoût et une haine envers cette «Grande Guerre». Ces sentiments sont transmis, dans le manifeste, à travers un ton agressif et très accusateur : « […] et puis et puis? Je vous dirai encore que vous êtes tous des poires.» L’auteur nous assure qu’il est conscient que ses propos sont révoltants, mais que lui-même est si révolté lui-même qu’aucune opinion extérieure ne pourrait l’affecter. Sa frustration n’est pas le moindrement cachée. En somme, Picabia nous raconte ses sentiments par rapport à la Première Guerre mondiale. Des sentiments dont plusieurs peuvent s’y rattacher.
Enfin, la paix arrive. Durant la guerre, l’opinion publique était contrôlée et on censurait les journaux. Maintenant, il est temps de regagner la liberté. On obtient la liberté, en littérature, en différant complètement du