Travail
« Tu mangeras ton pain à la sueur de ton visage ». Cette citation de Dieu faite à Adam montre combien il nous ait impossible de ne pas travailler si l’on veut vivre décemment. Mais, le travail abrite un grand nombre de définitions différentes selon la discipline qui l’emploie. Couramment, on qualifie le travail comme une « activité productrice, rémunérée ou non, de l’homme exercée sur son environnement pour satisfaire ses besoins », ou encore, « un l’effort physique ou intellectuel qui doit être accompli pour faire quelque chose ou obtenir un résultat recherché. Plus particulièrement, en sociologie le travail est synonyme de répétition, pénibilité, de quelque chose de non gratifiant et de réalisé dans la contrainte, tandis qu’en économie le travail est un facteur de production, un capital. Quant à la peine, elle est un antonyme de la joie, du bonheur ou encore du bien-être. Ainsi, pour répondre à l’interrogation « Le travail n’est-il que peine ? », dans un premier temps nous mettrons en avant les différentes théories philosophiques et sociologiques du bonheur de travailler, un deuxième temps sera consacré aux aspects aliénants du travail avec la théorie de Marx ainsi que l’impact réel du travail sur les individus et dans la dernière partie on exposera les éléments qui permettent de dire que le travail est finalement un moyen d’atteindre le bonheur et quelque chose d’avant tout nécessaire.
Certains philosophes voient le travail d’une manière spirituelle, comme Marx (paradoxalement) par exemple qui affirme dans Le Capital que l’homme se différencie de l'opération animale de par son travail. C’est-à-dire que l’animal, à la différence de l’homme, n’exerce aucune volonté réfléchie, de but conscience autrement dit, il ne se représente pas ses fins tandis que l’homme a une activité vitale consciente. Le travail est alors une vocation essentielle de l'homme qui permet de le distinguer des autres êtres vivants qui eux, sont dominés par