Trouscaillon a de multiples identités, tantôt policier, tantôt pervers, tantôt amant ou dragueur. Ainsi il nous est difficile de cerner la réalité du personnage. Nous verrons les differentes personnalité que prend Trouscaillon tout au long de l'oeuvre et pourquoi il ne reste pas lui même.

Il apparait d'abord lors de la fugue de Zazie ( p.44 ) " il était affublé de grosses bacchantes noires, d'un melon, d'un pebroque et de larges tatanes". Zazie remarque d'ailleurs elle même la fausseté du personnage : " c'est pas possib, c'est un acteur en vadrouille, un de l'ancien temps." Ainsi que, (p.58) : "au cinema on ne fait pas mieu." Ici, il apparaît comme un pervers : " parce que j'aime les enfants. Les petites filles. Et les petits garcons." Il vient consoler Zazie et l'invite a boire un verre. C'est page 58, que Zazie decouvre que son mysterieux compagnon est policier, lorsqu'il dit : "Tiens, j'ai oublier mon pebroque au bistro." Zazie dénonce alors tout le jeu de rôle de Trouscaillou : "c'était pas un satyre qui se donnait l'apparence d'un faux flic, mais un vrai flic qui se donnait l'apparence d'un faux satyre qui se donne l'apparence d'un vrai flic". Ce qui est vrai. Trouscaillon enquête auprés de Gridoux sur Gabriel. C'est pourquoi lorsqu'il ramène Zazie a son oncle, il va encore changer d'identité et se faire passer pour un marchand forrain : Pedro Surplus. Il réapparaîtra ensuite en policier cette fois sous le nom de Trouscaillou qui semble êre sa veritable identité, cependant il n'y a pas de preuve que ce n'est pas encore une invention. Cette fois il vient en aide à Zazie et la veuve Mouaque qui on perdu Gabriel. Il aura une brève aventure avec la veuve et il va tenter de seduire Marceline la femme de Gabriel. Le narrateur le qualifiera alors de "figolo", contraction du mot flic et du mot gigolo. Il se fera par la suite nommé inspecteur Bertin Poirée, et enfin Aroun Arachide, « prince de ce monde et de plusieurs territoires. »

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