Trouver la croissance en s'exportant
Une menée par Pramex International va à l'encontre des idées reçues sur les effets de la mondialisation. Réalisée sur la base de données de l'Insee, elle montre que les sociétés françaises implantées à l'étranger paient mieux leurs collaborateurs en France que celles qui restent confinées au marché intérieur...
Par Nathalie Mourlot pour LEntreprise.com, publié le 29/05/2012 à 13:33
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Le cabinet de conseil Pramex International, filiale du groupe bancaire BPCE, est spécialisé dans l'accompagnement à l'international des PME et des entreprises de taille intermédiaire (ETI). Depuis 2008, grâce à un partenariat de recherche avec l'université Paris-Dauphine, il peut mesurer, avec des données scientifiques, l'impact de l'implantation internationale des entreprises françaises sur l'activité et l'emploi en France. Dans ce cadre, la cinquième étude réalisée par son économiste Alexandre Gazaniol, doctorant à Paris-Dauphine, met en regard le degré d'internationalisation des sociétés industrielles de l'Hexagone et les rémunérations qu'elles versent à leurs salariés en France.
Ce travail revêt une valeur exceptionnelle rendu possible grâce à l'accès (sous une forme anonyme) à des bases de données de l'Insee suite à un avis favorable du Comité du secret statistique. Alexandre Gazaniol a ainsi pu s'appuyer sur des statistiques portant sur 11 000 PME et ETI industrielles (20 à 5000 salariés) employant au total 880 000 salariés. Et livrer cette étude qui va à l'encontre de nombre d'idées reçus.
Employés, ouvriers, cadres : tous mieux payés
Les conclusions de l'étude sont aussi claires qu'inattendues : les PME et les ETI les plus présentes à l'international sont aussi celles qui paient le mieux leurs collaborateurs en France ! " Cette règle se vérifie pour toutes les catégories de salariés, qu'ils