Tsigane
Présentes en Europe dès le XIe siècle, ces populations y forment au XXIe siècle la minorité « la plus importante en termes numériques »
Les Roms sont également désignés par d'autres mots : Gitans, Tziganes, Manouches, Romanichels, Bohémiens.
L'entrée de la Roumanie dans l'Union européenne, le 1er janvier 2007, a facilité la circulation des Roms roumains, ceux-ci n'ayant plus besoin de visa pour entrer en France.
Cependant, jusqu'en 2014, les ressortissants de la Bulgarie et de la Roumanie ne sont pas totalement bénéficiaires du principe de libre circulation européen et, pour travailler officiellement, ont besoin d'un titre de séjour et d'une autorisation de travail. De plus, la directive communautaire de 2004 sur la libre circulation des ressortissants de l'UE n'a pas été totalement transposée en droit français, notamment ses dispositions relatives aux garanties accordées aux personnes expulsées128.
Expulsions - Les expulsions de Roms sont passées de 2 000 en 2003 à environ 8 000 en 2008129. Depuis 2007, le nombre de reconduites à la frontière de Roms roumains en France se situe entre 8 000 et 9 000 par an, représentant environ 30 % des objectifs chiffrés de reconduite à la frontière. Ces retours sont en grande partie volontaires car ils sont assortis de primes de 300 € par adulte et 100 € par enfant et de la prise en charge du billet d'avion130.
En 2009, la France a expulsé 10 000 Roms originaires de Roumanie ou de Bulgarie. Le 9 septembre 2010, le Parlement européen a réclamé la suspension de ces retours forcés, contraires au droit communautaire.
8 030 Roumains et Bulgares en situation irrégulière ont ainsi été reconduits par la France dans leur pays d'origine entre le 1er janvier et le 25 août 2010. Selon le ministre