Type bac es
Ce corpus est constitué de trois textes, portant tous sur la guerre, pour la dénoncer : les deux premiers textes sont de Voltaire ; un conte philosophique avec Candide et t un article du Dictionnaire philosophique ; le troisième texte est de Louis Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, datant du début du 20eme siècle. Il s’agira ici de comparer et d’étudier l’argumentation pour chacun des textes.
Tout d’abord, nous distinguerons deux groupes : les textes A et C cherchent à persuader le lecteur, tandis que le texte B entend plutôt à convaincre de l’horreur de la guerre.
* Afin d’argumenter en défaveur de la guerre et de son scandale, les textes A et C ont chacun leurs techniques ; pour le texte A, la persuasion repose essentiellement sur des images particulièrement choquantes, ce qui explique la présence de l’omniprésence d’un champ lexical de la violence : « mort », « égorger »…
* Le texte C veut également persuader et choquer le lecteur en misant tout sur l’expressivité, de sorte à créer un effet d’accumulation : dans un seul paragraphe on a déjà dix exclamations.
* En revanche, le texte B cherche à convaincre le lecteur de l’inutilité de la guerre : il utilise pour cela des arguments historiques. Mais c’est un article qui ne respecte pas vraiment le schéma argumentatif, puisque la thèse n’y est pas clairement exprimée, en fait, l’article repose surtout sur un long exemple, donné sous forme de petite histoire racontée au présent.
Ce corpus de trois textes montre bien l’étendue des moyens offerts aux auteurs pour faire passer un discours de type argumentatif, selon qu’ils veulent agir sur l’imaginaire et les émotions ou bien sur la capacité logique du lecteur. Une autre alternative s’offre à eux : jouer ou sur la prose ou sur les vers, puisqu’une argumentation peut aussi s’exprimer de façon