Typologie des villes francaises
Chaque commune française a un centre. Il existe donc partout des phénomènes de centralité ;
Entre chaque composante des villes existent des liens de dépendance et de complémentarité.
Il y a le plus souvent coïncidence entre centralité géométrique et centralité en terme de pouvoir.
A partir des années 80, les grandes agglomérations connaissent une évolution polynucléaire, avec constitution de pôles secondaires en périphérie.
I/ Espaces centraux
Comment définir les espaces centraux ?
Les centres villes concernent le plus souvent aux parties les plus anciennes de la ville qui conservent les fonctions les plus prestigieuses et qui donnent une image ou une identité à la cité et ses habitants. Ils se définissent comme étant les lieux de représentation et d’exécution du pouvoir sous toutes ses formes. Ils s’identifient par une masse élevée de population sur un espace limité, par une capacité de production et d’innovation exceptionnelles, par un développement ancien et un niveau de vie élevé.
Mais ils ne peuvent exister que s’ils prennent appui sur des espaces périphériques privés d’autonomie en matière décisionnelle et qui leur fournissent en permanence une réserve d’hommes, d’espaces, de matières premières ou d’énergie. Ces espaces immédiatement périphériques peuvent, à force d’intégration devenir à leur tour des espaces de centralité.
Il y a donc au fil du temps une production toujours plus importante d’espaces centraux.
L’INSEE considère comme centre ville la commune la plus peuplée de l’agglomération si sa population atteint 50% de celle de l’agglomération. A défaut, c’est la plus peuplée et toutes celles qui atteignent 50% de la population de cette commune.
La production d’espaces centraux au cours des siècles :
Les acteurs de la production d’espaces centraux sont avant tout les détenteurs du pouvoir (pouvoir politique et château féodal, hôtels de ville, pouvoir religieux et construction d’églises,