Ubu roi, Alfred Jarry
Né en 1873, mort en 1907
C’est en arrivant au lycée de Rennes à 15 ans (1888) qui a trouvé un texte de ses camarades pour se moquer de leur professeur, on y trouvait déjà le mot « merdre », l’orthographe « phinance »
Jarry ne serait donc pas l’auteur de ce texte « drame restitué en son intégrité tel qu’il a été représenté par le theatre des marionnettes en 1888)
Jarry auteur car il a compris l’intérêt de cette caricature, c’est lui qui 8 ans pus tard fait éditer cette pièce en 5 actes et en décembre 1897 la fait jouer au théâtre de l’oeuvre à Paris et écrit ensuite Ubu enchainé (1889) et Ubu cocu
Parodie burlesque car on pense a Oedipe roi de Sophocle
Interet de cet caricature dépasse le simple comique d’une blague de lycéens car elle chasse la psychologie et le vraisemblable qui sont 2 ecceuilles du theatre et laisse place au guignol
Pierre-Aimée Touchard « Le théâtre a deux ennemis, la morale et la vraisemblance »
Jarry renoue donc avec le matamore du theatre baroque qui lui aussi est un guignol et pour autant il ne trahi pas le classicisme qui a su restreindre la part de la vraisemblance et de la psychologie
La mère Ubu tente comme Lady Macbeth d’instiller le poisson de l’ambition criminelle dans l’esprit de son mari (l.5) propos q’elle détourne allusivement pour lui conseiller le meutre (l. 27) pour le persuader elle fait envisager les avantages matériels au père Ubu (l. 37) qui sont repris et développés par le père Ubu (l. 40) il cède pour se rétracter aussi tôt (l. 49) fin: annonce dramatique de la mère Ubu
Débat immedasres, le père Ubu est censé répondre à son interlocutrice et c’est comme une insulte publique car ça éclate au levé de rideau
« merdre »: merde, mot devenu héroïque mais ici contexte pas héroïque en outre ce mot illustre est déformé par une consonne qui vient s’intercaler et rend la prononciation ridicule surtout si « r » roulé mot glorieux dans la bouche de Cambronne mais ici mot travesti