UE 2.7 S4 défaillances organiques et processus dégénératifs
L’incontinence urinaire de la personne âgée
Introduction
Problème fréquent et grave chez la PA. Sujet restant tabou. La PA le cache avant consultation médecin. Cependant, incontinence a un retentissement très lourd. Développement de stratégies d’évitement. Risque d’isolement social.
Les traitements visent à rétablir une qualité de vie pour prévenir la perte d’autonomie et la désocialisation. Importance du rôle des soignants. Attitude soignante peut faire basculer une incontinence transitoire vers une incontinence chronique, ayant des répercussions sur son bien-être et son estime de soi.
Définition
HAS : « toute perte involontaire d’urine dont se plaint le patient ».
Epidémiologie
Difficulté d’estimation de la prévalence car,
Toutes les personnes qui en souffrent ne consultent pas et ne sont donc pas recensées ;
L’incontinence de l’homme est mal connue.
Plus de 2,6 millions de personnes de plus de 65 ans, en France. Femme | Homme | 1 femme sur 3 entre 70 et 75 ans72% de celles-ci vivent en instituions | 7 à 8% des hommes de plus de 65 ansPlus de 28 % au-delà de 90 ans |

Physiopathologie
La continence est le fruit de plusieurs modes de contrôle :
Physique, nerveux et hormonaux.
Physique. Lors vieillissement, les fibres musculaires lissent se raréfient aux profits des fibres graisseuses et collagènes au niveau de la paroi vésicale perte d’élasticité et de contractilité la vessie contient moins, se vide moins bien multiplication de l’envie d’uriner et des risques infectieux. Perte du tonus musculaire, se faisant ressentir sur les sphincters lisses et striés ainsi que sur le périnée. Les femmes sont plus touchées pour des raisons anatomiques et du fait d’une carence ostrogénique due à la ménopause. Faiblesse dans le verrouillage de la vessie et faiblesse du soutènement périnéal.
Lors vieillissement la vessie est moins élastique, se contracte moins bien, contient moins d’urines, se vide