Un barrage contre le pacifique
Contrairement à ce qu’on a pu penser, pas tous les français qui se sont installés en Indochine dans les années 1930 ont fait fortune, certains comme c’est le cas dans cet ouvrage ont vécu dans la précarité, et ont mis toutes leur économies dans des terres incultivables. C’est ce qu’a voulu démontrer Marguerite DURAS dans son roman Un barrage contre le Pacifique, publié en 1950.
Jean Pierrot écrit à propos de Un barrage contre le Pacifique, qu’il s’agit d’un livre à la fois dramatique et passionné mais aussi chargé d’humour noir, de dérision et de force comique. Nous donnerons notre avis sur ce point de vu. Puis en quoi pouvons-nous dire tout comme Christiane LABARERE que Marguerite DURAS manifeste dans son roman « une vie sensibilité » a l’égard de tous les opprimés et de toutes les oppressions.
Tout d’abord nous allons donner notre avis sur ce qu’a dis Jean PIERROT. Il semble bel est bien qu’in ait raison sur certains point tel que, ce roman peut être vu comme un drame car en effet la fatigue et la souffrance de cette mère, de ses enfants, pour cette lutte contre la nature qui s’impose toujours et contre l’administration coloniale qui prélève et rend toute situation précaire et enlève peu à peu tout espoir. Elle lutte enfin contre elle-même, contre ses enfants qui ne rêvent que de quitter son domaine pour la ville où la vie parait forcément plus facile. C’est aussi un constat d'échec et en quelque sorte d’humour noir qu’a voulu faire passer l’auteur à travers toutes ces luttes pour, à la fin finir mal. Nous pouvons retenir des expressions telles que « les mangues de la misère », « cet éternel soleil-roi » ou encore « la grande rigolade du grand malheur ».On constate que Joseph le fils est parti, la mère meurt, Suzanne la fille s’abandonne à un homme qui n’est qu’un pâle reflet de son frère perdu, le caporal et sa famille reprennent leur quête de